dimanche 18 août 2013

115-L'ADIEU (6-Aux internautes)






Je dis adieu aux internautes qui ont suivi mon voyage et m'ont accompagné sur les routes et leur dédie ce coucher de soleil, salué par une incontournable corneille, avec le monument de Barhathi Park.

 Je dis bonjour à ceux qui viendront voir ces photos, plus ou moins par hasard, et je laisse au seuil de ce blog les deux kolams ci-dessous qui m'ont le plus touché pour leur souhaiter la bienvenue. Pour ceux qui voudraient voir d'autres voyages photographiques que j'ai effectués tant en France qu'à l'étranger, voici l'adresse de mon blog principal (sans texte et avec sommaire) : http://bleudufeu.blogspot.fr/







114-L'ADIEU (5-À Pondichéry)


Je dis adieu à la ville blanche et au Tamil Nadu ...







113-L'ADIEU (4-Aux hommes)


Je dis adieu aux hommes,  et en particulier aux hommes couchés qui vivent à l'entrée des temples (photo 1-Chidambaram) ou sur les trottoirs (photo 2-Pondichéry) ...





112-L'ADIEU (3-À Gandhi)


Je dis adieu à Gandhi (photos 1 et 2-Monument de Pondichéry) dont j'ai réussi à capturer le visage ...





111-L'ADIEU (2-Aux dieux)


Je dis adieu à Shiva (photo 1-Kottakuppam), à Ganesh (photo 2-Mamallapuram), à Ayannar, aux statues de pierres nues ou peintes, aux statues revêtues de tissus, noircies par la fumée des lumières et de l'encens ...






110-L'ADIEU (1-Aux dieux)


L'heure du retour approche. Je dis adieu aux dieux dont les représentations sont omniprésentes : elles sont dans les temples (photo 1-Temple de Chidambaram), dans la rue, auprès des arbres, dans les échoppes, les maisons et les voitures, sous forme de sculptures, d'images ou de néons ( photo 2-Pondichéry).






samedi 17 août 2013

109-LE RETOUR ?


Je crois que le chat de la maison a disparu. Cela fait plusieurs jours qu'il ne m'accueille plus sur le perron. Ma logeuse me confirme sa disparition. Je l'imagine perdu, coincé quelque part, blessé ou mort ...
Un soir, le chat est là, dans l'entrée et je lui fais les caresses rituelles. "Le" chat ou "un" chat ? Il a l'air encore plus maigre et semble plus jeune. C'est un autre chat. Il joue, comme le précédent avec les feuilles du buisson sur le perron, il se couche aux mêmes endroits et boit son lait dans la même écuelle. Il ne sait pas qu'avant lui, il y avait un autre chat. Il ne sait pas que je pars dans quelques jours et que l'on ne se reverra pas. Il ne sait pas qu'après moi, il y aura quelqu'un d'autre, qu'après lui, il y aura un autre chat. Il s'en fiche : il vit dans l'instant ... J'essaye,  moi aussi.





108-LA CONSTRUCTION (2)


Sur de très nombreux bâtiments en constuction, j'ai remarqué la présence d'un épouvantail qui est probablement là pour protéger la maison des mauvais esprits (photo 1 ). Sur les maisons achevées se trouvent des masques en terre cuite de tête d'homme rouge, cornu, moustachu et tirant la langue qui rappellent Ayannar (photo 2) et des masques semblables se retrouvent peints sous les camions.









107-LA CONSTRUCTION (1)


Parmi les choses qui me touchent en Inde, il y a les coupures d'électricité d'une heure ou d'une journée qui m'apprennent la patience, l'élégance des femmes portant en équilibre sur la tête un recipient, un fagot, un outil, les gens qui boivent sans toucher des lèvres le verre ou la bouteille, la façon artistique d'entasser les briques (photo 1) ou les échafaudages faits de longues branches liées entre elles (photo 2).






vendredi 16 août 2013

106-LES ÉCOLES


Ici, les vacances scolaires ont eu lieu en avril-mai et le flux et le reflux des écoliers se fait chaque jour. Je les croise par centaines, avec ou parfois sans chaussures mais toujours avec l'uniforme de l'école fréquentée. De nombreuses écoles sont privées et religieuses et filles et garçons sont séparés.






jeudi 15 août 2013

105-LA NOURRITURE (4)


Côté repas, j'ai un peu diversifié ma nourriture. Dans mon restaurant habituel, au début du séjour, le serveur me proposait invariablement le même plat au dîner : "Paratha ?". Je tentais parfois une esquive, en chantonnant dans un mauvais anglais : "Ce soir, je prendrais bien autre chose, comme une omelette par exemple ...". Le serveur, qui ne parle et ne comprend que le tamoul, me regardait d'un air gêné puis faisait une seconde tentative : "Paratha ?". Alors j'acquiésai :"Paratha !".

En fait, le restaurant fait traiteur et je voyais repartir tous ses clients avec des mets inconnus. Mes voisins de table mangeaient, eux aussi, des plats diversifiés. Sur le grand mur, une immense pancarte en tamoul déclinait un long menu avec ses prix mais tout cela restait pour moi inaccessible. Heureusement, le plat du  jour végétarien change chaque semaine, alternant paratha et dosa(i). Le dosa (photo 1) est encore une sorte de pain présenté sous forme de crêpe accompagnée de sauces et de légumes mais ces crêpes sont cette fois grandes et fines, semblables aux crêpes bretonnes, et parfois fourrées de pommes de terre ou de fleurs (Masala dosa). Le même restaurant m'a fait découvrir un plat copieux, le bor(o)ta, fait d'aubergines hachées, sautées aux épices ; un vrai délice !

Enfin, j'ai mangé dans d'autres restaurants de Kottakuppam, de Pondichery (photo 2-dosa) ou de Thanjavur, des soupes de légumes, des dosas, des naans, du riz aux légumes et parfois même des frites.






104-LA NOURRITURE (3)


Oui, j'ai pu goûter des fruits mûrs à point, fondants et sucrés, au-delà d'admirer leur géométrie et leur accumulation dans la lumière. Oui, j'ai pu étancher ma soif grâce à ces mosambis, ces petits citrons ronds verts-jaunes au goût de pamplemousse, destinés aux citronnades.






mercredi 14 août 2013

103-LA NOURRITURE (2)


Les étalages et les pyramides de fruits attirent mon oeil et aiguisent mon appétit d'un Orient coloré et parfumé. Combien de milliers de noix de coco, de mangues, de bananes et de citrons ai-je admiré en un mois ?







102-LA NOURRITURE (1)


Mon séjour tire à sa fin. Que m'en restera-t-il ? Je me suis, à de nombreuses reprises, posé la question de l'exotisme : moyen superficiel ou non de découvrir un pays ? Je n'ai pas la réponse. A Nice aussi, je traque tout ce qui ne me semble pas ordinaire ou qui devient magique au travers de la photographie mais c'est tellement tout à la fois banal et personnel ...
Ici la misère et l'abondance se côtoient. La nourriture est omniprésente avec ces centaines de petits vendeurs au bord des rues et des routes, alternant avec les marchés et les échoppes.  Les étals fournis de légumes secs et d'épices donnent sur la rue de terre battue et mes cadrages photographiques ne vont pas dans le sens du reportage.






101-FILLES AU BORD DE LA MER (3)


Ce qui me fascine le plus, c'est leur allure princière malgré leur pauvreté. Le patriarche et les très jeunes enfants mendient un peu et la nuit, la famille se réunit sur le trottoir d'en face pour y dormir.





100-FILLES AU BORD DE LA MER (2)


De plus, les filles sont particulièrement élégantes, grandes et belles. Elles viennent probablement du Kérala ; je me souviens d'avoir vu des tenues semblables et le même choix de bijoux, l'an passé, à Fort Cochin.

Ces filles me font penser aux figures des tableaux orientalistes français du XIXe siècle et j'avoue que je suis troublé par tant de beauté.






99-FILLES AU BORD DE LA MER (1)


Avec la fin du Ramadan et les fêtes qui l'accompagnent, les pondichériens en famille, sont encore plus nombreux que d'habitude à converger ce week-end vers la Promenade. En fin d'après-midi, les barrières sont dressées pour y interdire tous les véhicules et la foule arpente les lieux dans une grande douceur de vivre, alternant discussions, photos et petites dépenses. Les carrioles sont assaillies par les demandes, avec les jouets et ballons, la Promenade prend des allures de fête foraine qui durera jusqu'à minuit, s'il ne pleut pas à verse.
Une nouvelle famille de vendeurs de jouets et de bijoux a fait son apparition, à l'écart des carrioles. On ne peut s'empêcher de remarquer ces nouveaux venus car les filles ne portent pas de saris mais de longs vêtements amples aux couleurs très vives.





98-BARHATHI PARK (4-Le monument)


Logis de quelque esprit bienfaisant, le monument se couvre de fleurs ou d'écorce, se blottit entre les arbres puis s'élève sur leurs troncs pour gagner le ciel où il devient nuage ...






lundi 12 août 2013

97-BARHATHI PARK (3-Le monument)


Au coeur de ce parc, le monument au plan centré avec ses quatre façades à fronton tournées vers les quatre points cardinaux, se découpe sur le ciel bleu ou bien se confond par sa blancheur avec celle des nuages. Son architecture invite au rêve, se fait temple et palais ...





96-BARHATHI PARK (2-Les écureuils)


J'aime venir souvent dans ce parc, aux pelouses accessibles et aux bancs ombragés, pour y faire une pause, boire ou manger un peu, somnoler ou bien lire. J'y observe les gens mais également les dizaines de corneilles, d'écureuils et de papillons qui animent l'endroit. 
Pas un arbre sans ces écureuils gris-bruns qui, en couple, courent sur les branches, sautent sur l'arbre voisin ou s'enroulent autour des troncs avant de descendre sur les pelouses chercher quelque chose à grignoter ; ils restent dans l'ombre portée des arbres, peu visibles, s'applatissent un instant sur le sol ou un tronc de même couleur puis font quelques bonds avant de s'immobiliser à nouveau. 





95-BARHATHI PARK (1-L'oasis)


Proche de la Promenade mais offrant, lui, une oasis de verdure et de fraicheur, le Parc Barhathi est un lieu calme et accueillant. Constitué d'allées arborées ponctuées de parterres et de bancs, il accueille les familles pour leur déjeuner, les amoureux et les amis pour leurs discussions, les hommes pour leur sieste et les enfants pour quelques jeux. Au centre du parc, se tient un monument néo-classique blanc (photo 1), érigé au troisième quart du XIXe siècle, sous le règne de Napoléon III. Plus au sud, il y a un petit miroir d'eau dominé par une statue féminine (photo 2). Les allées sont de plus ornées de nombreux vestiges sculptés, ramenés de Fort Gingeee.





dimanche 11 août 2013

94-GOUBERT MARKET (2-Les fleurs)


La partie consacrée aux fleurs retient toute mon attention. Destinées aux guirlandes des temples, des fêtes et des coiffures féminines, les fleurs sont vendues au poids (photo 1) ou sous la forme de guirlandes déjà réalisées, constituées de centaines de petites fleurs assemblées à la main sur un fil par un geste précis et millénaire. Les hommes aussi sont spécialisés dans la réalisation et le commerce de ces guirlandes colorées et odorantes qui peuvent parfois être de taille impressionnante (photo 2).





93-GOUBERT MARKET (1-La halle)


À Pondichery, les rues sans ombre qui entourent le Marché Goubert, au nord-ouest de la ville, sont commerciales et arpentées par la foule. Au coeur, se tient le grand marché couvert, augmenté d'une cour. On y trouve essentiellement de la nourriture, avec une partie poissonnerie (photo 1), une partie fruits et légumes (photo 2) et une partie boucherie mais il y a également une partie consacrée aux fleurs et tout un tas de petites échoppes qui vendent toutes sortes d'objets dont des cadres clignotants contenant les principales divinités hindouistes. Sous la halle, les allées sont sombres et étroites, emplies des odeurs correspondant aux différentes sections.





92-FORT ALAMPARAI (4-Le fort)


Peu de bâtiments subsistent de ce fort qui protégeait un port de commerce (photo 1). Il reste surtout l'enceinte mais le lieu est agréable, empli de sable, de terre, de fleurs et d'arbres. Nombre de ces derniers ont poussé le long des murs et font désormais corps avec eux, tout en les fragmentant peu à peu ; leurs troncs et leurs racines sont recouverts de graffitis gravés par les visiteurs et les amoureux (photo 2). Après la visite, je traverse, avec un pêcheur, la lagune qui borde le fort et vais jusqu'à la plage toute proche, brûlante et nue.






samedi 10 août 2013

91-FORT ALAMPARAI (3-Le fort)


La route est située à trois kilomètres de la mer. Je tourne et traverse un chemin bordé d'échoppes puis un petit marché aux poissons. Au bout, je pénétre dans un village de pêcheurs où les poissons sèchent sur le sol, dans des filets. Des hommes, à l'ombre, démêlent dautres filets. J'aperçois le Fort qui a donné son nom à l'endroit et date du milieu du XVIIIe siècle. Il a été rapidement ruiné par les conflits et, plus récemment,  par le tsunami de 2004 (photo 1). Ses murs de brique se sont écroulés par blocs et reposent au pied des remparts qui dominent la mer (photo 2).