mardi 6 août 2013

78-LE PARADIS (5-La plage)


Je me dirige désormais vers le fleuve Chunnambar, à quatre kilomètres de là, sur la route de Cuddalore. Un parc avec quelques manèges mène à un embarcadère. Seul touriste étranger, je traverse en barge, avec une trentaine d'indiens. Le fleuve est large et ses rives sont bordées de palmiers. Je m'éloigne de l'agitation et du désordre des banlieues pour le calme de la nature. En quinze minutes, le bateau me dépose près de l'embouchure du fleuve, à Paradise beach, une bande de sable entre eau douce et eau salée. La plage y est magnifique, très propre et très étendue,  juste ponctuée de cabanon en palmes tressées et de palmiers en retrait (photo 1).
La baignade est surveillée et nager ou s'éloigner du bord est interdit (photo 2). Les plages du Sud sont dangereuses par leurs courants et peu d'indiens savent nager. L'eau est très chaude. J'y entre comme dans un bain. Je reste ainsi plus d'une heure à me tremper à mi-corps et à me sécher sur le sable. Je suis parti de Nice le teint hâlé mais là jai tourné couleur biscotte et pain brûlé. Quelques indiens m'interrogent d'ailleurs sur l'origine de cette maladie qui fait lever la peau de mes épaules. J'arpente un peu les lieux puis reprends le bateau du retour.





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